La correction de manuscrit
les erreurs qui font fuir vos lecteurs (et comment les éviter)
Trop occupé·e pour tout lire ? Voici un résumé
La correction de manuscrit est décisive avant toute mise en page.
Ce n’est pas que les fautes d’orthographe. C’est bien plus que cela.
On s’attaque ici à la forme : orthographe, grammaire, ponctuation, syntaxe, typographie…
Mal maîtrisés, ces détails feront fuir votre lecteur. S’il a acheté votre livre et se rend compte de ces problèmes, soyez sûr·e qu’il trouvera le moyen de s’en plaindre en ligne.
Non, quelqu’un de « bon en orthographe » ne suffira pas à effectuer une correction approfondie de votre texte.
Il mérite ses plus beaux atouts mis en valeur avant d’être publié.
🖋 Le diable est dans les détails
Vous avez relu votre manuscrit pour vérifier la cohérence de l’histoire, le rythme, les personnages. Bravo ! Mais avez-vous pensé à la correction ?
Car relecture et correction, ce n’est pas la même chose.
👉 La relecture porte sur le fond : narration, construction, structure.
👉 La correction, elle, s’attaque à la forme : orthographe, grammaire, ponctuation, syntaxe, typographie… et ce sont ces détails-là qui, mal maîtrisés, peuvent faire fuir votre lecteur.
Les fautes : le grain de sable dans la lecture

Lire un livre rempli de fautes, ce n’est pas juste “dommage”. C’est souvent :
“C’est pas pro.”
“J’irai pas au bout.”
“On me prend pour un pigeon.”
Et c’est encore plus vrai en autoédition. Votre lecteur est déjà plus méfiant. À la moindre coquille, il confirme son préjugé.
Mais une “faute”, ce n’est pas seulement une mauvaise orthographe. C’est aussi :
- une syntaxe bancale,
- une ponctuation absente ou mal maîtrisée,
- des répétitions,
- des temps incohérents.
Chaque erreur est une rupture de lecture, un petit accroc qui égratigne la crédibilité de votre livre. Et une fois la confiance du lecteur perdue, c’est très difficile de la regagner.
Vous voulez éviter ça ? Commencez par relire. Et si c’est trop lourd ou trop flou, faites-vous accompagner.
Je propose justement une relecture professionnelle, bienveillante et redoutable :
Les répétitions : le piège de la correction
Quand vous êtes plongé·e dans votre propre texte depuis des semaines, vous ne les voyez plus. Et pourtant, elles sautent aux yeux du lecteur : les répétitions.
Vous utilisez trois fois le même verbe en une demi-page. Vous ouvrez cinq paragraphes avec la même construction. Vous nommez “pièce” dix fois en deux pages sans synonymes. Bref : vous avez le nez collé dessus, et votre style en souffre.
Exemples qui piquent :
– Elle entra dans la pièce. La pièce était sombre. Dans cette pièce, elle avait grandi.
– Elle savait ce qu’elle devait décider, mais n’y arrivait pas. Tout pointait vers ce choix, mais il était difficile.→ Résultat : le lecteur sature.
Quelques astuces pour repérer les répétitions :
- Lisez votre texte à voix haute : votre oreille repère ce que vos yeux ignorent. Certains logiciels de traitement de texte possèdent cette fonction de lecture à voix haute par IA.
- Cherchez les verbes passe-partout (faire, mettre, dire…) et remplacez-les par des verbes précis.
- Utilisez un dictionnaire de synonymes… avec modération, car un synonyme n’en vaut pas un autre.
Et attention aux tics d’auteur : ces petites phrases ou formules qui reviennent sans que vous vous en rendiez compte.
Exemple : “Il prit une profonde inspiration”, répété six fois dans un seul roman. Oups.
Enfin, n’oubliez pas les dialogues : un échange qui ne fait pas avancer l’histoire, c’est du bruit. Et un lecteur qui baille, c’est un lecteur qui referme le livre.
Les temps verbaux : cohérence ou migraine ?
Passé simple, imparfait, présent, plus-que-parfait… Les temps sont l’architecture de votre récit. Mal les maîtriser, c’est risquer de perdre votre lecteur dans un labyrinthe temporel.
🧠 3 erreurs fréquentes :
1. Changer de temps sans raison
Vous écrivez tout votre roman au passé, et tout à coup, vous passez au présent.
Pourquoi ? Si ce n’est pas voulu (et maîtrisé), ça déconcerte.
2. Confondre narration et discours indirect
Elle dit qu’elle ira. vs Elle dit qu’elle irait.
Ce n’est pas pareil. Et votre lecteur le sent.
3. Plus-que-parfait mal utilisé
C’est le temps des retours en arrière. Mais trop utilisé, il alourdit la phrase.
💡 Astuce simple :
Faites une ligne du temps de votre récit.
Quel est le “présent” de l’histoire ? Tous les flashbacks doivent être antérieurs à l’action, puis revenir clairement au temps principal.
Si vous galérez, pas de panique : beaucoup d’auteurs s’y perdent. L’important, c’est de relire (et de se faire relire).
La ponctuation : ces petits signes qui changent tout
La ponctuation, c’est comme la respiration du texte. C’est l’image que l’on utilise le plus pour simplifier son usage, mais elle est imparfaite. En pratique, il y a beaucoup d’autres raisons d’en mettre ou d’en enlever.
Une virgule mal placée, c’est une phrase qui s’étouffe. Trop de points d’exclamation, et c’est le lecteur qui hurle.
🪄 3 règles simples :
- Une virgule sépare, mais n’interrompt pas n’importe comment.
- Le point-virgule relie deux idées proches sans les fondre. C’est une pause moins forte qu’un point, plus forte qu’une virgule.
- Les points d’exclamation, c’est comme le piment : avec parcimonie. 🍛
🤓 Astuce : le rythme d’un bon roman se construit aussi grâce à sa ponctuation. Des phrases longues pour ralentir, des phrases courtes pour couper, surprendre, créer un effet.
👉 En relecture pro, je vérifie tout ça pour vous. Résultat : un texte fluide, clair, qui se lit tout seul.
Les majuscules, la mise en page… et le respect du lecteur
On n’en parle pas assez, mais la forme compte autant que le fond.
Un roman en autoédition mal mis en page, c’est comme un gâteau délicieux servi sur une assiette sale : personne n’a envie d’y goûter.
Ce que la relecture pro repère aussi :
- Les majuscules mal utilisées (non, “le Roi” ne prend pas de majuscule si ce n’est pas son titre officiel).
- Les guillemets incohérents ou typiquement Word (oui, « à la française » ou « à l’américaine », mais choisissez votre camp).
- Les sauts de ligne mal placés, les tirets de dialogues non conformes, les paragraphes qui s’enchaînent sans respiration.
- Les espaces insécables pour éviter des points d’exclamation, d’interrogation ou les deux-points qui se baladent tous seuls sur une ligne.
- Les pages qui commencent au milieu d’une scène (vive la gestion des sauts de page !).
Tous ces petits détails signalent immédiatement au lecteur – ou au libraire – si votre livre est pro… ou pas.
Et devinez quoi ? Les lecteurs le voient. Même s’ils ne savent pas toujours l’expliquer, ils sentent quand “ça cloche”.
Prêt à perfectionner votre texte avec la correction ?

Relire, c’est bien. Corriger, c’est indispensable.
Car un bon texte ne se juge pas uniquement à son intrigue : il se juge aussi à sa qualité formelle. À sa lisibilité. À sa justesse.
Et c’est ce que permet une correction professionnelle : affûter vos phrases, affirmer votre style, respecter votre lecteur.
📩 Si vous voulez offrir le meilleur à vos lecteurs et que vous cherchez une correctrice attentive, redoutable et sympa (oui, souvent les trois), demandez un devis. C’est gratuit, le formulaire est en bas de page et vous pouvez aussi bénéficier de vos premiers chapitres corrigés en les envoyant à l’adresse suivante : contact@fiominora.fr.
Vous méritez qu’on parle de votre livre pour ce qu’il raconte, pas pour ses coquilles.